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Tout bilan est précédé d’une première consultation ayant pour but de cerner votre demande, de retracer l’histoire familiale, scolaire et médicale et de recueillir vos plaintes et vos attentes.
Cet entretien est indispensable pour orienter au mieux les hypothèses diagnostiques et le type de bilan à prévoir.
Vient ensuite le moment du bilan où les objectifs sont divers.
Chez l’enfant- l’adolescent
Il contribue à l’identification d’un Trouble du Neurodéveloppement : trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H), Syndrome de Gilles de la Tourette, Trouble du spectre autistique (TSA), Déficience intellectuelle ou encore à l’identification d’un Haut Potentiel Intellectuel (HPI).
Tarifs :
Chez l’adulte
L’évaluation neuropsychologique permet de contribuer au diagnostic de certaines maladies neuro-dégénératives (Alzheimer, démence fronto-temporale, démence vasculaire, etc.) mais aussi d’un trouble du neurodéveloppement comme le TDA/H et le TSA. Elle permet également d’évaluer l’atteinte de certaines capacités cognitives et les ressources du patient à la suite de lésions cérébrales acquises suite à un traumatisme crânien, un accident vasculaire cérébral (AVC), une tumeur, une sclérose en plaques, etc… Elle permet également l’identification d’un HPI.
Tarifs :
Approche thérapeutique permettant l’apaisement (de l’enfant et de son entourage et de toutes personnes en souffrance) sans recourir aux étiquettes diagnostiques et pour des problématiques de toutes sortes autour de relations douloureuses avec les autres ou avec soi-même.
Attention : si vous consultez pour un enfant ou un adolescent, la 1ère consultation se fait systématiquement avec les parents sans l’enfant, et nous décidons ensuite s’il est utile et pertinent que je le vois.
En thérapie brève, nous préférons généralement travailler avec les parents en tant que co-thérapeutes. Dans certains cas, il est indispensable de travailler directement avec l’enfant ou l’adolescent, notamment quand la situation lui pose problème, qu’il en souffre et est demandeur d’aide.
Tarifs : 70 € la séance
Vous avez tout essayé ? Tout, sauf Palo Alto, une thérapie brève & stratégique pour agir sur vos problèmes
Fondé sur les travaux de l’anthropologue Grégory Bateson, le modèle de Palo Alto a pour objet :
L’École de Palo Alto met en avant l’approche interactionnelle. Le symptôme éprouvé par un patient n’est plus interprété comme étant simplement un problème interne. Les troubles de la personne (anxiété, phobies, troubles du comportement, anorexie, problèmes familiaux, etc.) peuvent résulter de difficultés de communication avec son environnement (famille, collègues, etc.), c’est pourquoi nous prenons en compte tous les systèmes auxquels appartient la personne (système familial, professionnel, etc.).
D’où nous vient ce modèle ?
Palo Alto est une ville en Californie dans laquelle dans les années 50 est né un courant de pensée sur les comportements humains.
Différents courants scientifiques et de pensée ont influencé ce modèle : la cybernétique, la systémique, les théories de l’information et le constructivisme entre autres.
Grégory Bateson (1904-1980) est considéré comme étant à l’origine de l’École de Palo Alto, à la fois anthropologue et épistémologue.
Dans les années 1950, il s’entoure d’une équipe de chercheurs aux parcours éclectiques tels que Milton Erickson (psychiatre et hypnothérapeute), John Weakland (thérapeute et anthropologue), Jay Haley (psychothérapeute), Paul Watzlawick (psychologue), ainsi que les psychiatres Don Jackson, Richard Fisch, et William Fry qui ont contribué à développer ce modèle de résolution de problèmes relationnels en thérapie. Leur hypothèse de travail fut celle-ci : « c’est très souvent, ce que nous mettons précisément en œuvre pour résoudre un problème et apaiser une souffrance qui non seulement entretient le problème, mais augmente en plus la souffrance qui est associée »
L’équipe de Bateson en 1955
De gauche à droite: William Fry, John Weakland, Gregory Bateson, Jay Haley
Selon ce modèle, les problèmes humains qui génèrent de la souffrance sont considérés comme des résultantes de tentatives de régulation inopérantes.
Les tentatives de régulations, ce sont toutes ces choses qu’on dit ou qu’on fait de façon répétées et qui vont toujours dans le même sens alors que tout nous indique que ça ne fonctionne pas, voire que cela aggrave le problème. Autrement dit, ce sont tous les moyens improductifs que l’on met en place pour réguler nos pensées, nos émotions, nos symptômes. Face à un problème qui génère une souffrance, on a alors le sentiment d’avoir tout essayé : tout sauf l’inverse !
Parfois, nous avons beau tout faire pour résoudre un problème, il persiste, voire pire il s’aggrave. Bien souvent ce que nous tentons a fonctionné par le passé et est tout à fait logique. Alors nous insistons. Nous faisons toujours plus de la même chose car nous pensons que nous n’avons pas fait assez bien ou pas assez, et pourtant comme le disait Albert Einstein :
« La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent »
Prenons l’exemple d’une maman qui tente désespérément de mettre au travail son enfant. Voici ce que pourraient être ses diverses tentatives de régulation : crier, punir, récompenser, répéter sans cesse d’aller faire ses devoirs. Si on métaphorise ses actions, c’est comme si elle jouait la même partition de musique (mettre son enfant au travail) avec des instruments différents qui sont crier, punir, récompenser, menacer, répéter. Elle essaie en effet différentes choses mais la partition, l’intention est toujours la même : mettre son enfant au travail ! Ces actions sont ici qualifiées de tentatives de régulation car elles sont vaines. Au fur et à mesure que ces tentatives de régulation sont mises en place, l’enfant sentant que sa mère accorde de plus en plus d’importance à ses devoirs, qu’elle prend en partie en charge, il se désengage de ses tâches scolaires et comme il fait de moins en moins, la maman fait de plus en plus, alors il ne fait plus rien et la mère se retrouve à faire les devoirs… Et les relations entre eux deux se tendent. Le cercle vicieux est né.
Très souvent, plus on exhorte quelqu’un à changer plus il résiste et plus on revient à la charge avec d’autres moyens, ce qui entraine encore plus de résistance chez l’autre voire de l’opposition et plus la relation entre les deux protagonistes se détériore. Le problème selon l’approche de Palo Alto, ce n’est pas le comportement de l’enfant ni celui de la maman, mais celui de l’interaction entre les 2 qui créé une boucle systémique de cause à effet qui s’auto-alimente et qui créé ce qu’on appelle plus communément le cercle vicieux.
« Le problème, c’est la solution » disait Paul Watzlawick
Autrement dit, c’est précisément ce que l’on essaie de faire qui maintient et aggrave le problème. Il est donc parfaitement logique de chercher à faire l’inverse de ce que cette maman a tenté jusqu’alors. En tout cas, en tant que thérapeute bref et stratégique selon le modèle de Palo Alto c’est ce que nous proposerons pour aider cette maman : responsabiliser son enfant et ainsi construire avec elle une stratégie à 180°. Si on file la métaphore du morceau de musique, cela revient à changer de partition (en changeant d’intention) : « tu peux ou pas travailler » remplace alors « tu dois travailler ». Le premier travail est donc de repérer ce que nos patients font et qui entretient ou renforce leur problème. Ensuite, nous cherchons le 180° de ce qu’ils font, en d’autres termes l’inverse, et leur demandons de le mettre en œuvre pour éradiquer le problème.
Comment ?
En s’appuyant sur la capacité d’agir du patient demandeur, il s’agit de lui proposer de faire une action ou « tâche » qui empêche les tentatives de régulation de se maintenir.
En tant que thérapeutes nous avons tous le même but : soulager la souffrance. Mais nous n’avons pas tous la même manière d’y parvenir.
Beaucoup de psychothérapies accordent une grande importance aux origines des difficultés psychologiques postulant l’idée que la prise de conscience des causes permet d’aller mieux. L’approche systémique de Palo Alto s’intéresse elle à la façon dont les problèmes se manifestent et sont entretenus par les patients (et leur entourage) dans l’ici et maintenant. Pour résumer grossièrement, dans l’approche de Palo Alto la question du « comment résoudre le problème » est centrale à la différence de beaucoup de psychothérapies qui cherchent à répondre à la question du « pourquoi cette souffrance ».
Le modèle de Palo Alto fait partie des thérapies brèves c’est-à-dire avec un nombre maximum de 10 séances.
Le patient est un véritable acteur de sa thérapie : on lui demande de fournir un réel travail pour pouvoir ensuite avancer tout seul ; Nous faisons ce qu’on appelle des tâches qui ne sont « rien de plus différent que l’inverse de ce qu’ils font déjà » disait Muriel Chabert, thérapeute bref ; une sorte d’expérience entre les séances : cela peut être observer une situation, dire ou faire certaines choses différentes de ce qu’ils ont déjà fait.
Pour qui et quelles situations me consulter ?
Chaque séance dure entre 45 minutes à une heure au rythme de tous les 15 jours à trois semaines
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